Faut-il vraiment craindre l’impôt sur les gains en capital?

5 mai 2025

Beaucoup de gens hésitent à investir à l’extérieur de leurs comptes enregistrés parce qu’ils ont peur de « payer trop d’impôt ». C’est un mythe assez répandu : celui que si on fait un profit dans un compte non enregistré, le gouvernement viendra tout prendre. Détrompons-nous.

La réalité est beaucoup plus nuancée – et surtout, moins dramatique.

Tout dépend du type de compte dans lequel se trouvent vos placements.

  • Si vos investissements sont dans un CELI (compte d’épargne libre d’impôt), vos gains de capital sont entièrement exempts d’impôt – que ce soit au moment de la vente ou du retrait.
  • Si vos placements sont dans un REER, l’impôt est reporté. Vous ne payez rien à la vente, mais les sommes retirées du compte sont imposées comme un revenu ordinaire.
  • Et si vous investissez dans un compte non enregistré, oui, il y a un impôt… mais seulement sur 50 % du gain réalisé.

Prenons un exemple concret.
Vous achetez une action pour 1 000 $ et la revendez plus tard à 2 000 $. Votre gain est de 1 000 $. Sur ce montant, seulement 500 $ seront ajoutés à votre revenu imposable. Et si votre taux d’imposition est de 40 %, vous paierez 200 $ d’impôt. Résultat : vous gardez 1 800 $ dans vos poches.

Donc, non, investir dans un compte non enregistré ne signifie pas perdre la moitié de vos gains. Il s’agit simplement de comprendre comment fonctionne le régime fiscal et d’intégrer cette donnée à votre stratégie globale.

À noter : lorsque vous êtes incorporé, il est aussi important de considérer le Compte de dividendes en capital (CDC). Ce mécanisme fiscal permet de verser certains montants aux actionnaires sans impôt personnel, lorsqu’ils proviennent de gains en capital non imposables à la société. Un outil stratégique à ne pas négliger.

Chez BONSAÏ, notre mission est de vous aider à croître de façon éclairée, en toute sérénité – un placement à la fois.